Aigue-marine


Chrysobéryl


Diamant


Émeraude


Grenat


Opale


Péridot


Rubis


Saphir


Spinelle


Tanzanite


Topaze


Tourmaline


Zircon

Diamant

Propriétés
Indice de réfraction Dureté (sur 10) Densité
2.417 10 3.51 – 3.53

Pour les Grecs de l’Antiquité, les diamants étaient des éclats d’étoiles tombés du ciel. Aujourd’hui encore, leur origine demeure, même pour les chercheurs, nimbée d’un certain mystère. Le diamant, la plus dure de toutes les pierres, est aussi la plus simple de composition : il s’agit de carbone pur analogue au graphite des mines de crayon, Mais il y a des milliards d’années, sous l’effet de pressions et de températures considérables, ce carbone s’est cristallisé dans les entrailles de la terre en une matière qui ne ressemble à aucune autre. Puis, poussée par des éruptions le long des cheminées volcaniques la roche diamantifère a surgi des profondeurs jusqu’à la surface. Bien que déjà exploité en Inde il y a 2500 ans, le diamant n’a donné naissance à une industrie moderne qu’à la fin du XIXe siècle, après la découverte des gisements sud-africains. Pourtant, aujourd’hui, les quatre premiers producteurs, d’où proviennent plus de 80% de l’offre mondiale de diamants bruts, sont l’Australie, le Zaïre, le Botswana et la Russie. La taille s’effectue selon différentes formes, en fonction de la pierre brute d’origine. Les diamants taille brillant, taille marquise, ovale poire, cœur, émeraude sont fort appréciés. Le choix tient au goût personnel. Lorsque la structure cristallographique du diamant est absolument parfaite, qu’il est « chimiquement pur », c’est-à-dire uniquement composé de carbone, le diamant est parfaitement incolore, car il renvoie également toutes les radiations lumineuses solaires. Ceci est rarissime. Par contre, on peut affirmer que la coloration naturelle du diamant provient d’éléments étrangers à la structure (bore ou azote notamment) ou de défauts structuraux ou encore des deux à la fois occasionnant l’absorption inégale de certaines longueurs d’onde. Ces impuretés ou inhomogénéités naturelles sont appelées centres colorés ; c’est grâce à eux que l’on voit apparaître des diamants de tous les couleurs, des plus pâles aux plus vives. La technique de l’irradiation consiste donc à provoquer artificiellement de telles modifications grâce aux collisions entre atomes ou leur déplacement. On obtient ainsi, suivant la matière de base utilisée et l’intensité de l’irradiation des tons bleus, bleu-vert, et après chauffage jaune, orangé, brun, etc. et même rouge. Ces diamants ainsi irradiés doivent être spécifiquement et sans équivoque nommés « diamants traités ». Dans certains diamants, la présence d’inclusions noires gênantes, peuvent être traitées : on perce un canal au moyen du laser, puis avec un acide on dissout cette tache noire afin d’améliorer la transparence de ce diamant. Cette technique bien maîtrisée doit être déclarée très clairement. Dans certains diamants il peut y avoir des fentes qui arrivent à la surface de la pierre, et peuvent être remplies de liquider à haut indice de réfraction, ce liquide diminue l’opacité de ces fentes à la lumière ; ces diamants doivent également être appelés traités car leur valeur est bien moindre.